La ville de Granada est située sur les bords du lac Nicaragua, mais ne semble pas profiter de cet attrait touristique indéniable. Les rives du lac sont désertes. Il y a bien un essai de « Centro touristico » (une sorte de grand parc en bord du lac), mais les aménagements sont quasi à l’abandon. Sinon, les rues de la ville alternent entre quelques petites maisons colorées, des bâtiments « historiques » squattés par des hôtels de luxe, et un bordel d’échoppes de merdouilles chinoises… c’est dommage.
Le tour de la ville est assez rapide à faire (une petite demie-journée). On a ensuite été faire un tour de bateau vers les « isletas de Granada », un archipel de plus de 300 iles (une pour chaque jour de l’année selon la légende) créées par les éruptions du volcan Mombacho. C’est assez joli, surtout en fin de journée avec la lumière du soir (enfin de 15h30-16h00… le soleil se couche tôt).
Le lendemain, direction un trou perdu dans la campagne : Agua Agrias. Il y a une petite communauté qui organise des balades dans la forêt. Direction la « laguna verde » pour 1h30 de marche aller. On n’en a pas vu grand chose avec tous les arbres qui cachaient la vue sur le lac… mais au retour on a pu se baigner dans une rivière pas loin. Très sympa !















